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blog non officiel de Nicolas Sarkozy
17 avril 2007

Sarkozy : "je mène un combat idéologique"

Le candidat de l'UMP affirme dans Le Figaro qu'il se bat avant tout "pour des valeurs : le travail, l'éducation, l'immigration, la sécurité.

Dans un long entretien à paraître mercredi dans le Figaro, Nicolas Sarkozy dit mener une campagne "idéologique" plus que "politique". "Le vrai sujet de cette présidentielle, ce sont les valeurs. Cette année, derrière les apparences d'un certain zapping, tout - le travail, l'éducation, l'immigration, la sécurité - s'ordonne autour de la crise d'identité que traverse la France", déclare le candidat de l'UMP à la présidentielle. "D'où ma campagne sur le sens et sur les valeurs (...) dont les Français ont bien compris la nouveauté : je ne mène pas un combat politique mais un combat idéologique", affirme-t-il en citant le théoricien marxiste italien Antonio Gramsci. Nicolas Sarkozy dit évoquer dans ses meetings "tous les soirs" les thèmes de l'école "en dénonçant l'héritage de 1968". "Je dénonce le relativisme intellectuel, culturel, moral ? Et la violence de la gauche à mon endroit vient du fait qu'elle a compris de quoi il s'agissait", dit-il en se disant en désaccord avec sa rivale socialiste Ségolène Royal sur les 35 heures et l'immigration.

Nicolas Sarkozy s'en prend aussi à François Bayrou. "Il se dit plus à gauche que Ségolène Royal. C'est une évolution fulgurante ! Heureusement que ça ne l'a pas pris quand il était adolescent. Ca se serait terminé où ?". Il accuse le candidat centriste de préparer avec Michel Rocard, l'ex-premier ministre socialiste qui prône une alliance PS-UDF "des combinaisons d'appareils dans le dos des Français" et d'être le candidat de "l'immobilisme".

"Habité par la campagne"

A cinq jours du premier toure, Nicolas Sarkozy s'est déclaré en meeting "habité" par la campagne présidentielle et en a de nouveau appelé à "la majorité silencieuse". "Cette campagne présidentielle, j'y pense depuis bien longtemps, j'en suis habité, ce n'est pas un caprice, ce n'est pas un hasard, je l'ai profondément voulue, j'y ai réfléchi, je mesure chaque jour un peu plus le poids des responsabilités qui pèsent sur mes épaules", a déclaré le candidat de l'UMP devant environ 7.000 personnes, lors d'une réunion publique à Metz. "J'ai besoin de vous, j'ai besoin de la Lorraine", a-t-il lancé à l'auditoire. "J'ai besoin pour les quelques jours qui viennent que vous vous leviez, que vous croyiez que le succès est possible, qu'ensemble la majorité silencieuse, enfin, nous allons faire triompher les valeurs, les idées, l'idéal qui est le vôtre." Nicolas Sarkozy, qui était allé la veille se recueillir sur la tombe du général Charles de Gaulle, chef de la France Libre et fondateur de la Ve République, à Colombey-les-Deux-Eglises, s'est de nouveau réclamé du gaullisme.

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