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blog non officiel de Nicolas Sarkozy
18 novembre 2005

Cécilia Sarkozy a "appelé Nicolas Sarkozy au secours" au sujet de son autobiographie

Cécilia Sarkozy s'est exprimée, jeudi 17 novembre, sur la polémique au sujet de son autobiographie qui a été retirée des ventes. "Quand j'ai su que ce livre était sur le point de sortir, j'ai appelé Nicolas au secours. C'est moi qui lui ai demandé de m'aider. Je lui ai dit ce qu'il en était et il m'a dit qu'il s'en occupait", s'explique-t-elle dans Le Parisien daté du vendredi 18 novembre. "Je ne souhaite plus que notre vie privée soit médiatisée. Je ne souhaite pas en parler, je ne veux plus qu'on en parle", a t-elle ajouté.
La parution aux éditions First d'une biographie autorisée de Cécilia Sarkozy a été "reportée sine die", mercredi 16 novembre, confirmant une information du Canard enchaîné. First a indiqué n'avoir "aucun commentaire" à faire sur les raisons de ce report. La journaliste Valérie Domain, chef des informations du magazine Gala et auteur du livre interdit sur Cécilia Sarkozy, qui s'explique aussi dans les pages du Parisien, a l'intention de se battre, y compris sur le terrain judiciaire, pour que son manuscrit soit publié dans les plus brefs délais. "Cette histoire devient complètement folle, affirme-t-elle. Si mon éditeur ne veut pas mettre l'ouvrage en vente, qu'il me laisse au moins récupérer mes droits." La journaliste aurait tenté de s'expliquer avec Cécilia Sarkozy. En guise de réponse, elle n'aurait reçu qu'un texto lapidaire :"Je n'accepte pas vos agissements et vos déclarations. C'est inacceptable."

"CÉCILIA, AVANT, PENDANT ET APRÈS NICOLAS SARKOZY"

Ce livre portant notamment sur "l'histoire de Cécilia, avant, pendant et après Nicolas", selon Le Canard enchaîné, devait sortir le 24 novembre. Le manuscrit, assez court, retraçait l'histoire intime de l'ancienne épouse du ministre de l'intérieur : son enfance à Paris, son premier mariage avec Jacques Martin, sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, la rupture et l'idylle naissante de Cécilia avec le publicitaire Richard Attias.

Le titre de l'ouvrage, annoncé sur le site Internet de la Fnac, est Cécilia Sarkozy, entre le cœur et la raison. 25 000 exemplaires avaient déjà été imprimés et un "plan média" était prévu. Toujours selon Le Canard enchaîné, Vincent Barbare, responsable de First, a été, le 9 novembre, "convié avec une ferme courtoisie" à un entretien avec Nicolas Sarkozy, place Beauvau, "pour le lendemain". "Le premier flic de France (...) l'a menacé de foudres judiciaires et variées. Une entrevue radicale puisque, en sortant du bureau, l'éditeur prenait cette grande décision : le bouquin sur Cécilia ne sortira pas le 24 novembre", a écrit l'hebdomadaire. "Depuis, sa parution est reportée sine die", conclut Le Canard, qui cite les propos d'une collaboratrice de M. Barbare : ce dernier "a jugé qu'il n'était pas très opportun de faire paraître le livre, compte tenu de ce qui se passe actuellement en France". Le ministère de l'intérieur s'est refusé pour sa part à tout commentaire.

Lemonde.fr

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Commentaires
B
Enfin une info, une vraie : ce liovre, c'est l'AUTOBIOGRAPHIE de l'épouse du ministre. Pourquoi ne s'explique-t-ilpas directement avec elle alors ?
D
La réponse de Sarkozy à Kassovitz est un modèle.<br /> <br /> Kassovitz défendant des idées partout ressassées, le discours se positionne de plus comme une réponse à tous ses détracteurs. <br /> Il est par conséquent excellent.<br /> <br /> Il faudra en effet être plutôt "costaud" pour apporter la contradiction. <br /> <br /> Voilà par conséquent qui élève un débat nécessaire et jusqu'alors peu érudit.<br /> <br /> Je me permets ici de retranscrire "texto" le commentaire laissé par Sarkozy ou posté pour lui directement sur le site de Kassovitz.<br /> <br /> “Monsieur,<br /> <br /> J’ai pris connaissance de vos propos développés sur votre blog relatifs à la crise qui a traversé plusieurs de nos banlieues. Au-delà de vos flèches caricaturales et provocantes dont je suis la cible, j’ai tenu à vous répondre personnellement car je crois aux vertus du débat et de l’échange, notamment avec celles et ceux qui ne souscrivent pas à mes idées ou mes actes.<br /> <br /> Le premier point qui m’a frappé à la lecture de votre blog, c’est qu’il laisse fortement entendre que la crise actuelle a surgi soudainement, comme par un malheureux hasard. Vous l’attachez de façon réductrice et manichéenne à ma personne et à quelques mots prononcés par moi-même... Ces mots, j’assume leur tonalité directe et franche car ils sont fondés sur la réalité d’un quotidien vécu par une majorité de nos concitoyens dans les cités. Au surplus, j’estime que le "politiquement correct" et la langue de bois qui prévaut depuis des décennies ne sont pas indifférents à la montée du vote extrémiste dont je combats depuis toujours les idées et les leaders.<br /> <br /> Vous connaissez, semble-t-il, suffisamment "les quartiers" pour savoir, au fond de vous-même, que la situation est tendue depuis de longues années et que le malaise est profond. Votre film, "La haine", qui date de 1995, évoquait déjà ce malaise que des gouvernements, de droite comme de gauche, ont dû gérer avec plus ou moins de réussites. Limiter cette crise aux faits et gestes du Ministre de l’Intérieur, c’est, d’une certaine façon et une fois encore, passer à côté des vrais problèmes. Je mets cela sur le compte d’un coup de cœur mal placé.<br /> <br /> Le second point qui m’a heurté, c’est que vous paraissez vous faire, sans nuance, le porte-parole d’une minorité de casseurs plutôt que l’interprète d’une majorité de familles et de jeunes qui vit, elle aussi, dans les cités et qui en a assez de constater que la culture de la violence et des rapports de forces s’est imposée sur celle de l’Etat de droit. Pourquoi n’avoir aucun mot pour ceux dont la voiture a brûlé, les privant ainsi d’un outil de liberté et de travail durement acquis ? Pourquoi ne pas évoquer ces jeunes dont les gymnases ont été réduits en cendres et ces enfants dont l’école est détruite ? Pourquoi, par ailleurs, n’avoir aucune pensée pour les 110 policiers blessés, les pompiers caillassés et les médecins injuriés ?<br /> <br /> Votre proximité affective à l’égard des jeunes des cités est compréhensible et estimable, mais j’ai le sentiment qu’elle vous conduit à accepter ce qui n’est pas acceptable. Ce n’est pas rendre service aux banlieues que de prendre fait et cause pour une minorité dont les actes sont répréhensibles et parfois même meurtriers. Je crois même le contraire. Vivre dans un quartier populaire ou être le fils de parents ou grands-parents immigrés n’autorise nullement à lancer des cocktails molotov sur la police et des pierres sur les pompiers. Laisser entendre le contraire, c’est, selon moi, insulter toutes celles et tous ceux qui, dans des conditions d’existence identiques, se comportent en citoyens responsables.<br /> <br /> Je n’ignore nullement le fait que derrière cette crise il y a des facteurs économiques, sociaux et culturels. J’en ai mesuré l’ampleur et c’est pourquoi je défends, notamment, le principe de la discrimination positive ou encore le vote des étrangers aux élections municipales. Il est temps de briser l’égalité de façade dont notre pays est coutumier depuis trop longtemps ! Il est temps de donner toutes ses chances à la France plurielle dont j’estime qu’elle est un atout et non un handicap ! A cet égard, je veux vous dire que la Police est sans doute le service public le plus représentatif de cette France plurielle que j’appelle de mes voeux.<br /> <br /> Cette nouvelle impulsion dont les quartiers ont tant besoin, ne peut être engagée en l’absence d’un rétablissement des règles républicaines. Le développement des trafics, des violences, des "tournantes", de l’immigration clandestine, minent tous les efforts que nous pouvons entreprendre. En ces zones de non-droit, l’ordre républicain n’est pas l’adversaire du progrès, mais bien son allié.<br /> <br /> Nous sommes en présence d’une des crises urbaines les plus complexes et les plus aiguës que nous ayons eu à affronter. Elle exige de la fermeté et beaucoup de sang-froid. Ces sont ces instructions précises que j’ai données aux forces de police et de gendarmerie. Elles agissent avec une maîtrise et un professionnalisme qui font honneur à notre démocratie. Au cours des quatre dernières semaines, certaines de nos unités ont fait face, dans le calme et la discipline, à une violence dont je vous demande de ne pas sous-estimer la brutalité.<br /> <br /> Voilà les quelques réflexions que m’inspire la lecture de votre blog. Je sais que vous êtes, avec votre style et vos convictions, à la recherche d’une prise de conscience des pouvoirs publics vis-à-vis des banlieues. Depuis tant d’années, beaucoup d’argent a été engagé, beaucoup d’efforts ont été entrepris par les services de l’Etat comme par les acteurs de terrain. Les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Nous y avons tous notre part de responsabilité. Comment faire mieux et autrement ? Cette question, il faut maintenant la résoudre.<br /> <br /> Demeurant disponible pour poursuivre, si vous le jugez utile, notre échange de vive voix, je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.<br /> <br /> Nicolas Sarkozy.”<br /> <br /> Qui dit mieux ?
A
Quand un ministre de l'intérieur s'ingére dans les publications, ne doutons pas que moult français comprendront le message...et s'en rappelleront d'ici 18 mois.<br /> <br /> ET, plus grave, quand un ministre de l'interieur s'en prends aux plus fragiles dans ce pays (chomeurs/précaires/d'jeunes etc.), à des fins electoralistes, par une dialectique violente car stigmatisante, ne doutons pas que le message sera entendu par des français démocrates dans l'âme...donc soucieux des solidarités, au sens large, que ce GVN a travesti en "assistanat" !!<br /> <br /> Bref, vivement 2007 !!
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