Les douze "exigences" du président Sarkozy

source: lci

Le nouveau chef de l'Etat a mis en avant le besoin de changement et de rassemblement dans sa première allocution.

"Au service de la France, il n'y a pas de camp", a-t-il affirmé, justifiant sa démarche d'ouverture.

La mine grave, conscient de la charge qui repose désormais sur ses épaules, Nicolas Sarkozy a prononcé un discours très politique et un peu plus long que ses prédécesseurs lors de sa prise de fonctions. Exigence de résultats, rassemblement des Français et ouverture politique ont dominé son allocution. "Je pense avec émotion à cette attente, à cette espérance, à ce besoin de croire en un avenir meilleur qui se sont exprimés si fortement durant la campagne", a-t-il déclaré. "Jamais l'immobilisme n'a été aussi dangereux pour la France", a-t-il poursuivi.

Le nouveau chef de l'Etat a cité douze "exigences" : "rassembler les Français", "respecter la parole donnée", "tenir les engagements", "exigence morale", "réhabiliter les valeurs du travail, de l'effort, du mérite, du respect", "exigence de tolérance et d'ouverture", "exigence de changement", "exigence de sécurité et de protection", "exigence d'ordre et d'autorité", "exigence de résultat", "exigence de justice", "exigence de rompre avec les comportements du passé".

"Au service de la France, il n'y a pas de camp"

Nicolas Sarkozy s'est redit "prêt à travailler avec"  des personnalités d'autres bords politiques, assurant "qu'au service de la France, il n'y a pas de camp" mais seulement "les compétences, les idées, les convictions". "Je veux dire ma conviction qu'au service de la France il n'y a pas de camp. Il n'y a que les bonnes volontés de ceux qui aiment leur pays. Il n'y a que les compétences, les idées et les convictions de ceux qui sont animés par la passion de l'intérêt général", a-t-il affirmé.

"A tous ceux qui veulent servir leur pays, je dis que je suis prêt à travailler avec eux et je ne leur demanderai pas de renier leurs convictions, de trahir leurs amitiés et d'oublier leur histoire", a ajouté Nicolas Sarkozy qui a entrepris de former un gouvernement d'ouverture à gauche et au centre. "A eux de décider, en leur âme et conscience d'hommes libres, comment ils veulent servir la France", a ajouté le nouveau chef de l'Etat.