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blog non officiel de Nicolas Sarkozy
30 avril 2007

Paris-Bercy, dimanche 29 avril. En attaquant sur différents angles...

source: le monde

Sa30Paris-Bercy, dimanche 29 avril. En attaquant sur différents angles, le candidat de l'UMP a fustigé la gauche qui "entre Jules Ferry et mai 1968, a choisi 1968", l'accusant d'avoir prôné "l'assistanat, l'égalitarisme, le nivellement, les 35 heures". Elle a "tourné le dos aux travailleurs de notre pays", a-t-il dit.

Des soutiens affichés
Avant que le candidat ne s'exprime, des soutiens se sont exprimés. Parmi les "people" présents : Johnny Hallyday, Jean-Marie Bigard, Basile Boli, Christian Clavier, Jean Reno, Enrico Macias, Gilbert Montagné, Faudel, David Douillet, Alain Prost, Dominique Farrugia, Henri Leconte, Henri Salvador, André Glücksmann...

Le chauffeur de salle a aussi demandé au public de réserver un accueil particulier à Dominique de Villepin, Jean-Louis Borloo, Brice Hortefeux et François Baroin.

"On va gagner ! On va gagner !", scandaient les 17 000 spectateurs de l'arène, en attendant leur candidat, rejoints par les quelques milliers qui ont suivi le meeting sur un écran à l'extérieur.

"Durant ces quatre mois, je vous le jure, j'ai tout donné", a d'abord affirmé Nicolas Sarkozy, évoquant la campagne depuis son investiture le 14 mai. Le candidat a affirmé avoir "rencontré" les Français avec "sincérité", énumérant des "victimes" qu'il avait croisées, notamment, "cette famille à la Courneuve, qui pleurait la mort d'un enfant de 11 ans, qui avait pris une balle perdue dans une guerre de bandes rivales". "C'était le jour ou j'ai parlé du Kärcher", a-t-il ajouté, affirmant qu'il voulait être le candidat de "la révolte contre la violence".

"CEUX QUI PROFITENT DU SYSTÈME"

De nouveau, Nicolas Sarkozy s'est affirmé comme le candidat de la "majorité silencieuse", "la France qui paye pour ceux qui profitent du système". "Je ne serai pas le candidat des médias, des appareils, des sectarismes, des intérêts partisans", a-t-il lancé.

"Il y a en France un besoin de politique", a poursuivi Nicolas Sarkozy, prônant le triomphe de la "volonté". "Mais le besoin de politique a pour corollaire le besoin de nation. On la disait condamnée, et la voilà de retour, contre l'inquiétude née de la mondialisation. Je réclame le droit de pouvoir parler de l'identité nationale française sans être traité de nationaliste", a-t-il ajouté.

"Nous conjurerons le pire en remettant de la morale dans la politique, a affirmé Nicolas Sarkozy. Le mot morale ne me fait pas peur. La morale, après 1968, on ne pouvait plus en parler. Pour la première fois depuis des décennies, elle a été au coeur d'un campagne". Une façon de lancer la charge contre "les héritiers de 1968", accusés de "relativisme intellectuel et moral". "il n'y avait plus aucune différence entre bien et le mal, le beau et le laid, le vrai et le faux, l'élève valait le maître", a-t-il ironisé.

CEUX QUI MANIFESTAIENT CONTRE DE GAULLE EN 1958

De nouveau, Nicolas Sarkozy est revenu sur les affrontements survenus à la Gare du Nord : "Au lieu d'apporter leur soutien aux forces de l'ordre qui ont fait un travail", ses adversaires ont prononcé "cette phrase qui devrait rester dans les annales des campagnes présidentielles : "Il est inquiétant de constater qu'un fossé se creuse entre la police et la jeunesse". Cette gauche la n'a rien compris. C'est une insulte a la jeunesse de France que de les assimiler aux casseurs."

Les héritiers de mai 1968 sont même responsables, selon Nicolas Sarkozy, de la "dérive du capitalisme financier". "La contestation de tous les repères éthiques a préparé le terrain des parachutes dorés et des patrons-voyous."

"Dans cette campagne, je n'ai pas été épargné", a affirmé Nicolas Sarkozy, rejetant des "accusations" qui "déshonorent plus ceux qui les profèrent qui ceux qui les reçoivent". Avant de revenir à l'Histoire : "Ce sont exactement les mêmes que ceux qui en 1958 se sont donné le ridicule absolu de défiler contre le général De Gaulle en hurlant que le fascisme ne passerait pas."

Nicolas Sarkozy a conclu son discours en lançant un appel à ceux qui n'ont pas encore fait leur choix, alors qu'il ne reste que "huit petits jours". Un clin d'oeil lancé aux "électeurs du centre, dont les valeurs sont si proches des nôtres." "Leur sensibilité a toute sa place dans la majorité", a-t-il affirmé. Un signe a aussi été réservé à "ceux qui se sont tournés vers les extrêmes". "La proportionnelle n'est pas un bon système, car il donne le pouvoir aux partis", a affirmé Nicolas Sarkozy, avant s'engager "introduire un peu de proportionnelle, à l'Assemblée nationale ou au Sénat, sans créer le risque d'une instabilité gouvernementale".

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