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blog non officiel de Nicolas Sarkozy
22 septembre 2006

Les Français pour une justice plus sévère

  En accusant la justice de Seine-Saint-Denis de "démission" face à la délinquance, après la sauvage agression de deux CRS en banlieue parisienne, Nicolas Sarkozy s'est attiré les foudres des magistrats et de la gauche... et a relancé les questions sur les solutions à apporter dans la lutte contre l'insécurité. Au PS, on critique ses propositions (alors que les sénateurs viennent d'adopter son projet de loi durcissant les sanctions contre les délinquants mineurs), on critique son bilan. "Les Français savent que ce que je dis, c'est la vérité", réplique le ministre de l'Intérieur.

Le propos a-t-il été entendu ? Selon un sondage Ifop pour Le Figaro et LCI, réalisé après l'agression des CRS à la cité des Tarterêts, 88% des personnes interrogées estiment que "les délinquants multirécidivistes devraient se voir infligés à chaque nouvelle infraction une peine plancher automatique." Ils sont 77% à penser que "la justice n'est pas assez sévère avec les jeunes délinquants", 74% à être favorables à plus de pouvoir pour la police dans la lutte contre la délinquance des jeunes dans les cités. Enfin, 60% pensent que la justice devrait pouvoir traiter les mineurs délinquants comme les délinquants majeurs.

Dans la lutte contre la délinquance, Nicolas Sarkozy apparaît de loin comme le plus légitime : 53% des sondés lui font confiance sur ce sujet. Ségolène Royal, en deuxième position, est largement derrière (16%), mais distance elle-même Lionel Jospin (8%). Jean-Marie Le Pen, qui a fait pourtant de l'insécurité, depuis longtemps, un de ses thèmes récurrents, ne recueille la confiance que de 7% des sondés. Viennent ensuite Dominique Strauss-Kahn (5%) et Philippe de Villiers (3%), 7% n'accordant leur confiance à aucune des personnalités citées pour lutter contre la délinquance.

Sarkozy persiste et signe

Le ministre de l'Intérieur a assuré vendredi sur TV5 Monde qu'il ne regrettait "pas du tout" ses propos à l'égard de certains magistrats de Seine-Saint-Denis, et a assuré qu'il n'avait "pas mis en cause le travail des magistrats en général", ajoutant : "ce sont des gens compétents, de qualité, mais parfois il y a des dysfonctionnements. J'ai dit que dans le département de la Seine-Saint-Denis il y a un problème avec les réponses pénales, ça, ça ne nécessite pas le tollé, le corporatisme d'un certain nombre (...) Le président du tribunal (pour enfants) de Bobigny mène une politique bien précise qui consiste à ne jamais mettre (les délinquants) en prison (...) Les policiers ne peuvent pas courir après les mêmes délinquants (qui) ne sont pas punis."

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Commentaires
A
Au fil des mois, Nicolas Sarkozy, désormais officiellement candidat à l'Elysée, est devenu de moins en moins ministre de l’intérieur, au point de laisser son cabinet gérer seul le tout-venant de la place Beauvau, souligne à juste titre Libération (01.12). «De moins en moins président de l'UMP, une tâche qui ne l'a jamais passionné et qu'il délègue volontiers à ses fidèles. » <br /> Ministre de l’Intérieur, président de l’UMP, candidat à l’élection présidentielle : Nicolas Sarkozy joue sans complexe sur ses multiples casquettes <br /> La place Beauvau est parait-il devenue son quartier général de campagne. Il paraît aussi qu’ordre est désormais donné de ne déranger le candidat que lorsqu'il y a urgence sur le front de l'insécurité. Nicolas Sarkozy se contente de superviser, lors des réunions du lundi matin avec ses plus proches collaborateurs ou lors de petits points informels à quatre ou cinq, pour trancher ou régler un problème spécifique. <br /> Se servir des moyens de l’appareil d’Etat pour assouvir ses ambitions personnelles c’est du détournement de fonds publics et de biens sociaux . Je trouve ça abjecte. Sarkosy dehors ! <br /> http://pourlafranceetgroslay.over-blog.com
R
comment peut on ecrire cela.effectivement plus demoyens a la justice que la justice s organise dejaavant de reclamer des moyens il existe un code en fonction desagressions;c est ce que dis nicolas sarkozy;.rajoutons les peines qu encourent les parents des mineurs car ces parents sont rarement inquieteset rajoutons une eventuelle perte de la nationalite et des droits civils;cela fait 30ans que j indique a la droite de l ain qu il faut redonner du pouvoir aux parents de ces mineurs car lorsqu un enfant rentre chez lui avec une grosse liasse de billets issue de cette economie souterraine que peut dire un pere qui doit travailler toute sa vie pour en gagner la moitie;reflechir pour frapper la ou cela fait mal;l argent la nationalite francaise qu est tres valorisant chez les parents qui se sont battus pour l avoir;et les droits civils qui vont jouer sur les votes que les nantis de gauche preconisentpour ces casseurs;risques pour ces derniers de ne pas trouver de travail et peut etre d etre exclusdu pays;A REFLECHIR
L
Si le ministre s'était mieux renseigné, il saurait que le problème n'est pas tant le laxisme de la justice que l'application des peines prononcées. En effet, au 21 aout dernier à Bobiny par exemple, en ce qui concerne les mineurs, 191 decisions "d'assistance éducative en milieu ouvert" étaient "en attente d'exécution". 135 mesures pénales étaient également en souffrance.<br /> Qu'il s'agisse du cas d'un petit caïd des banlieues, c'est une chose, mais nous avons aussi des cas comme celui de cette enfant de 3 ans : "violence et inceste paternel supposé". Le juge ordonne une enquête sociale: délais d'attente NEUF MOIS.<br /> <br /> La justice n'est rien si on ne lui donne pas les moyens de remplir jusqu'au bout sa mission. Ce qui se passe à Bobiny, ce qui se passe partout en France. Les interventions de Sarkozy sur le sujet montrent qu'il ne connait rien au dossier. L'UMP est au pouvoir depuis cinq ans. Ces deux faits ajoutés, je vous laisse deviner la conclusion.<br /> <br /> Lady Marwina.
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