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blog non officiel de Nicolas Sarkozy
15 juillet 2006

La "citadelle" sarkozyste s'ouvre aux nouveaux convertis

Source: le monde
Un de plus... Le dernier à être tombé dans l'escarcelle de Nicolas Sarkozy est Renaud Donnedieu de Vabres. Le ministre de la culture a fait allégeance au président de l'UMP en le recevant, jeudi 6 juillet, sur ses terres d'Indre-et-Loire : "Cher Nicolas, tu peux compter sur mon énergie, mon enthousiasme et mon engagement dans les batailles qui s'annoncent", a-t-il déclaré.

 

Le porte-parole du gouvernement avait donné le ton quatre jours plus tôt. Interrogé sur Radio-J, le 2 juillet, Jean-François Copé a laissé entendre qu'il soutiendrait le président de l'UMP dans la perspective de 2007. "Je m'engagerai sans ambiguïté pour le candidat soutenu par notre famille politique", a d'abord indiqué le ministre délégué au budget. Avant de dévoiler prudemment ses nouveaux penchants : "A l'heure où je vous parle, le moins qu'on puisse dire est qu'il y a de grandes chances pour que ce soit Nicolas Sarkozy", a relevé M. Copé, en rappelant que Dominique de Villepin avait lui-même déclaré qu'il n'avait "pas d'ambition présidentielle".

Lorsque la composition du gouvernement Villepin fut annoncée, en juin 2005, les rapports de force étaient clairement affichés : placés sous l'autorité du premier ministre, dauphin présumé de Jacques Chirac pour 2007, une pléiade de fidèles du chef de l'Etat étaient invités à encercler la "citadelle" sarkozyste de la place Beauvau. M. Sarkozy, qui n'avait pu "sauver" Patrick Devedjian ni François Fillon lors de la composition du gouvernement, n'avait obtenu que la nomination à ses côtés de deux de ses proches : Brice Hortefeux (collectivités territoriales) et Christian Estrosi (aménagement du territoire). Jalonnant l'effondrement de la popularité de M. de Villepin, l'embrasement des banlieues, la crise du contrat première embauche (CPE), puis l'affaire Clearstream, ont modifié la donne. Au point que la citadelle sarkozyste ne semble plus assiégée que par ceux qui envisagent d'y prendre leur tour de garde.

"M. SARKOZY SERA NOTRE CANDIDAT"

L'ingratitude n'est pas de mise. Oubliées, les attaques de Jean-Louis Borloo qui, à l'automne 2004, en appelait à une "contre-offensive de la République" face aux "bushistes, adeptes des communautés, du libéralisme et de la religion", et qui estimait que les propositions de M. Sarkozy sur l'immigration n'étaient que "littérature". Le président de l'UMP a volontiers accepté de mettre en scène une souriante réconciliation, devant les caméras de télévision, au plus fort de la crise du CPE. La popularité de M. Sarkozy est le principal paramètre susceptible de faire pencher la balance. Y compris dans les esprits les plus prudents. "Si Nicolas Sarkozy se trouve dans la même situation en janvier 2007, il sera notre candidat", a souligné Michèle Alliot-Marie, le 18 juin sur RTL. La ministre de la défense a toutefois pris soin de rappeler, ultérieurement, qu'elle "n'exclut rien" pour elle-même.

Dans cet inventaire non exhaustif, il convient de ne pas oublier ceux qui briguent une investiture aux élections municipales et qui se doivent de ménager le président de leur parti. C'est le cas de Dominique Perben. Candidat à la mairie de Lyon, le ministre des transports a chaleureusement accueilli M. Sarkozy pour un meeting dans cette ville, le 23 février. "Dans une famille politique comme la nôtre, on peut avoir des préférences, on n'a pas le droit d'avoir des adversaires", a, alors, souligné le président de l'UMP. Qui espère bien que cette formule resservira. A son intention, cette fois.

Jean-Baptiste de Montvalon

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