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blog non officiel de Nicolas Sarkozy
11 octobre 2005

M. Sarkozy, reçu par Tony Blair vante le modèle anglais

M. Sarkozy, reçu par Tony Blair, vante le modèle anglais






Il n'y aura pas de photo pour immortaliser la rencontre,

lundi 10 octobre à Londres, entre Nicolas Sarkozy et le

premier ministre anglais,Tony Blair. Initialement prévu

à 11 heures au 10 Downing Street,ce rendez-vous a été

repoussé à 20 h 30 dans une suite d'hôtel du centre de

la capitale. "Le fait qu'il me rencontre après une journée

de travail donnera une touche plus amicale à cette

démarche", se félicitait le président de l'UMP avant cette

entrevue. Renvoyant... à l'Elysée tous ceux qui s'étonnait

de ce contretemps, comme si Jacques Chirac avait pu

demander au dirigeant britannique de faire en sorte que

lavisite du ministre français n'aitpas de caractère officiel.

Pour M. Sarkozy, toutefois, l'objectif a été atteint.

Rencontrant dans l'après-midi son homologue, Charles

Clarke, puis les ministres des finances, Gordon Brown,

et du travail, David Blunkett, il aura pu feindre de

s'interroger : "Pourquoi les 40 kilomètres qui séparent

l'Angleterre du continent suffisent à passer du plein

emploi,sans vanter aucun modèle social,à quatre millions

de chômeurs avec un modèle social ?" Pour le ministre

de l'intérieur français, "l'Europe, c'est du bench marking

-technique qui consiste à observer ce que les concurrents

font de mieux pour s'en inspirer-, et il convient de profiter

du retour d'expérience".L'expérience dont il fut question

vendredi tient en deux mots : réforme et flexibilité.

Accompagné de François Fillon et Pierre Méhaignerie, le

ministre a expliqué à ses hôtes : "Le plein emploi anglais

est quelque chose d'enviable pour nous."Or,observe-t-il,

"il se trouve que la flexibilité permet le plein emploi".

JAGUAR BLINDÉE

Nicolas Sarkozy en a profité pour attaquer la gauche

française, qui juge avec distance l'expérience blairiste :

"Si tous les socialistes étaient comme Tony Blair, on

n'aurait pas perdu autant detemps."Devant l'hôtel Mariott,

alors qu'une Jaguar blindée l'attendait pour le reconduire

à l'aéroport.En fin d'après-midi, au Riverside Park Plazza,

après avoir salué la statue du Général de gaulle, qu'il

tient pour un modèle de "la rupture" le ministre a

rencontré la communauté française, comme il le fait lors

de ses déplacements à l'étranger. Là, sans jamais citer

le nom de Dominique de Villepin, le futur candidat à la

présidentielle a lancé devant plus de 300 convives :

" La France n'est pas qu'un passé, une histoire, une

nostalgie. Ce qu'ont fait les autres pays, elle peut le

faire. C'est une histoire de volonté, nous l'avons ; une

histoire de moment, il viendra."

Philippe Ridet

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